Il y a des moments dans la vie où l’on sent que les amis ou la famille ne suffisent plus, où l’on a besoin d’un regard extérieur pour mettre des mots sur ce qui pèse. Se tourner vers un psychologue peut alors s’imposer comme une évidence. Mais voilà, l’offre est vaste et le choix n’a rien d’évident. Découvrez ici 3 astuces infaillibles pour choisir le bon psychologue.
Avant tout, assurez-vous que la personne à qui vous confiez vos difficultés est bien formée. Le titre de psychologue est protégé par la loi en France : il ne peut être utilisé que par des diplômés d’un master universitaire en psychologie. Cela paraît basique, mais un rappel ne fait pas de mal, car certains s’autoproclament « thérapeutes » sans formation solide.
Consultez des annuaires comme https://www.allnantes.com/classement/psychologue/ pour identifier des praticiens reconnus et installés officiellement. Une fois la base vérifiée, intéressez-vous aux méthodes. La psychologie n’est pas une discipline monolithique. Demandez-vous ce dont vous avez besoin. Voulez-vous un suivi plutôt court ? Ou bien cherchez-vous un travail plus en profondeur ? Ces questions orientent le choix bien plus qu’on ne le pense.
L’alliance thérapeutique compte autant que la compétence technique. Le problème c’est que cela ne se mesure pas en chiffres. Cela s’évalue au ressenti.
N’hésitez pas à décrocher votre téléphone avant de fixer un rendez-vous. Cette étape paraît secondaire, mais elle donne déjà un aperçu de la personnalité du professionnel. Est-il attentif ? Répond-il clairement à vos interrogations ? Le ton de sa voix vous inspire-t-il confiance ? Ces éléments souvent minimisés sont en réalité des indicateurs précieux.
Vous avez le droit de poser des questions pratiques (durée d’une séance, tarifs, possibilités de remboursement) et d’évaluer la disponibilité du psychologue. Un praticien qui prend le temps de vous répondre avec clarté se distingue souvent dès ce premier échange.
La première rencontre est déterminante. Observez vos réactions. Vous sentez-vous jugé ? Avez-vous la liberté de parler de sujets intimes sans craindre un malaise ? Ou au contraire, remarquez-vous une retenue qui ne s’explique pas uniquement par la nouveauté ? Ces signaux doivent être pris au sérieux.
Une bonne relation thérapeutique se traduit toujours par un climat de confiance, une écoute active et un cadre sécurisant. Si vous sortez de la première séance avec l’impression d’avoir simplement été entendu, même sans solution immédiate, c’est un bon signe. Mais si au contraire vous ressentez une gêne persistante, n’insistez pas.
L’aspect humain est essentiel, mais n’oubliez pas la réalité concrète de votre quotidien. Une thérapie nécessite de la régularité. Un cabinet assez éloigné de votre domicile ou situé dans une zone mal desservie risque de devenir un obstacle à la continuité du suivi. Le budget est un autre paramètre incontournable. Les tarifs varient fortement selon les villes et l’expérience du praticien.
Certains proposent un tarif modulé en fonction des ressources, d’autres non. À ce jour, les consultations ne sont pas systématiquement prises en charge par la Sécurité sociale, mais certaines mutuelles offrent un remboursement partiel. Anticipez pour éviter les mauvaises surprises et assurez-vous que ce suivi restera soutenable sur la durée.